Le Paraná est l'un des vingt-six États du Brésil. Il est situé dans la région sud du pays. Sa capitale est Curitiba. En 2019, l'État, qui compte 5,4 % de la population brésilienne, est responsable de 6,2 % du PIB brésilien2,3,4,5.
Nom
Le nom de l'État est dérivé de la rivière qui marque la frontière occidentale de son territoire, à la frontière avec le Mato Grosso do Sul, déjà dans la Région Centre-Ouest, et le Paraguay. Le fleuve Parana nait de la confluence entre les rivières Paranaíba et Grande, proche de l'extrémité ouest du Minas Gerais.
Géographie
Situation
Le Paraná est bordé par l'État de São Paulo au nord et à l'est, par l'océan Atlantique à l'est, par l'État de Santa Catarina au sud, par l'Argentine au sud-ouest, par le Paraguay à l'ouest et par le Mato Grosso do Sul au nord-ouest. Il couvre une superficie de 199 880 km2.
Cet État est connu pour ses grandes ressources de pins, qu'on trouve dispersées sur le plateau du sud, où le climat est subtropical humide, comme dans les États de Santa Catarina et de Rio Grande do Sul, alors que le reste du Brésil est tropical. L'espèce de pins dominant dans la végétation est le pin du Paraná (Araucaria angustifolia. Les branches de cet arbre apparaissent sur le drapeau et sur les armoiries de l'État, symboles adoptés en 1947. Actuellement, cet écosystème est très détruit, à cause de l'occupation humaine.
Le relief est le plus marqué du Brésil : 52 % du territoire est au-dessus de 600 m (la capitale Curitiba se trouve à 950 m), et seulement 3 % en dessous de 300 m. Le Paraná, l'Iguaçu, l'Ivaí, le Tibaji, le Paranapanema, l'Itararé et le Piquiri sont les plus importants cours d'eau qui arrosent l'État.
Histoire
Le Paraná, dont le territoire couvre toute l'extension de l'ancienne république de Guairá à l'époque de l'empire espagnol, devint la dernière province de l'empire du Brésil, avec comme premier président Zacharias de Goes et Vasconcelos. Séparée de São Paulo en 1853, elle a été créée en punition de la participation de São Paulo à la révolte libérale de 1842. C'est aussi le plus récent État du sud du Brésil, après ceux de Rio Grande do Sul (1807) et de Santa Catarina (1738).
Les cours mondiaux du café ont connu en 1976-77 une envolée, provoquée par la grande gelée qui a décimé de plus de moitié, la récolte de café du Paraná, en . Avant ce drame, les agriculteurs du Paraná se partageaient entre la production de café et la culture du soja6. Après le gel, les caféiculteurs ont tout perdu6. Ceux qui ont encore de l’argent se tournent vers le soja, tandis que ceux qui n’en ont plus ont vendu leurs terres et migrent vers les centres urbains proches ou vers les autres états du pays6. Dans la deuxième moitié des années 1970, le paysage du nord-ouest du Paraná a brusquement changé. Le café a laissé la place aux cultures commerciales, de sorte qu’à la fin des années 1970, le Paraná devient le plus grand producteur de blé et un des plus grands producteurs de soja du Brésil, ce qui a donné une nouvelle impulsion aux centres urbains de ces régions6. La canne à sucre commence aussi à occuper le nord-ouest du Paraná, dans les régions de sols plus sableux, où le soja et le blé ne réussissent pas bien. La monoculture de la canne à sucre a dès lors pris une importance stratégique, l’augmentation des surfaces étant stimulée par l’État, ce qui explique l’arrivée et l’expansion de la canne à sucre dans le nord-ouest du Paraná6.
On y retrouve également la famille ADDY



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