mercredi 14 décembre 2011

MONTHEY


LA VILLE DE MONTHEY

Malgré des traces d’habitats celtes, c’est au xiie siècle que Monthey devient un bourg important. D’abord châtellenie savoyarde, elle reprend ce rôle important une fois la région conquise par le Valais au xvie siècle[réf. nécessaire].
À la suite des franchises accordées en 1352 par le comte Amédée VI, la bourgeoisie fait son apparition. Pour s’enrichir, les bourgeois s’orientent vers l’artisanat. Ainsi au milieu du xive siècle, six moulins, des foulons, des martinets, des tanneries, des teintureries, des soieries, qui utilisaient l’énergie créée par des moteurs hydrauliques à partir des eaux de la Vièze, contribuent à l’enrichissement de Monthey.



1821 fut une date décisive pour le développement du petit bourg qu’était resté Monthey depuis le Moyen Âge. C’est en effet en cette année que se sont ouvertes les portes de la première industrie montheysanne : la verrerie, qui a donné son nom à un quartier de la ville. De petites industries ont poussé laissant présager un grand développement industriel pour l’avenir, dont les symboles seraient la Ciba ou encore Giovanola. Il y avait à l’époque des moulins, des scieries, deux tanneries, une brasserie, une manufacture de tabacs, des fabriques de chocolat, de sucre, d’armes, de pendules, de verres de montre, cinq à six carrières de granit et des ateliers de mécanique[réf. nécessaire]. Au fil des années, ces industries se sont fait vieilles et n’ont pu s’adapter, ce qui explique la disparition de la plupart d’entre elles.
Aujourd’hui, elle est la principale cité industrielle du Valais et la région comprend plusieurs usines pharmaceutiques, chimiques et une raffinerie, à Collombey. Parmi les entreprises les plus connues possédant un site à Monthey, on peut citer BASF et Syngenta, dont les sites de Bâle et de Monthey ont été conservés, malgré la fusion entre Ciba et Sandoz de 1996 qui a donné naissance à Novartis, puis Syngenta (suite à la fusion entre les divisions agrochimiques de Novartis (Suisse) et AstraZeneca (Suède)).



Le Pont Couvert

D’après le panneau en marbre gravé qui fut apposé sur la droite, côté sud, le pont fut construit en 1809, une année avant que le Valais, république dite alors ‘indépendante’ sous le protectorat de la France impériale, n’en devienne le 130e département sous le nom de ‘ Département du Simplon’. Par contre, la réclamation du conseil sous la présidence du ‘maire’ Pierre-Hyacinthe Darbellay est établie par un conseil formule française avec une législation et des moyens financiers plus favorables que sous le précédent régime.



Ce pont dont la construction a été attribuée aux armées de Napoléon eut tout de même à supporter le trafic intense des armées étrangères marchant sur la Haute-Savoie. Quand les Français se retirèrent du Pays, les Montheysans assistèrent au passage des colonnes autrichiennes défilant sur le pont avec leurs escadrons de cavaliers croates bigarrés suivis de l’artillerie et des interminables troupeaux de bovins assurant la ration quotidienne de viande aux soldats.

Le Pont, une merveille de la charpenterie du temps, est semblable à celui de Martigny, sur la Dranse, probablement son contemporain. Il n’a pas l’envergure d’ouvrages similaires de la Suisse alémanique d’une plus grande portée et généralement plus anciens. Cela n’a pas la moindre importance pour le Montheysan sentimental ; il fallut pourtant lutter en faveur de son maintien au Conseil communal, quand fut envisagé la construction de l’actuel pont en béton.

LE CARNAVAL


Le Carnaval de Monthey fait partie des carnavals les plus connus en Suisse romande. Il a lieu chaque année, dès le jeudi avant Mardi gras, à Monthey dans le canton du Valais. Le « Petit Carnaval » a lieu durant le week-end, une semaine avant le « Grand Carnaval ».
Les fêtes sont organisées depuis 1872 et attirent de nombreuses personnes de la région et des cantons voisins. Le dimanche, se déroule le cortège en ville durant lequel défilent une dizaine de chars accompagnés de guggenmusik. Le cortège attire des dizaines de milliers de spectateurs (35 000 en 2006).

Le vendredi, le « Prince » du Carnaval est intronisé aux côtés de ses « Miss » choisies pour l’occasion. Les trois comparses apparaissent durant les diverses manifestations et le cortège du dimanche sur un char. D’autres personnages font également partie de la tradition en particulier les « triboulets », nommés d’après Triboulet, le fou du roi François Ier de France, et habillés tout de rouge avec un chapeau à clochettes. Le triboulet est le logo du carnaval et une représentation de plusieurs mètres de haut de son chapeau figure sur la place de la ville.

Un « triboulet »
Le « Pimponicaille » désigne le lundi où se déroule une grande fête en ville. C’est aussi le nom de l’hymne du carnaval de Monthey.

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