samedi 24 décembre 2011
GRAND St-BERNARD
Ouverture : le col du Grand-Saint-Bernard est ouvert du mois de juin au mois d’octobre
Accès: En voiture ou par les transports publics via Martigny
Déjà les romains de Jules César, qui calculaient en miles, avaient déterminé avec une très grande exactitude la longueur de la route et du col du Grand-Saint-Bernard, soit au total 81 kilomètres. De Martigny au sommet du col : 48 kilomètres et de l’hospice à Aoste : 33 kilomètres par la route.
Une route charretière a remplacé le chemin muletier. Elle était achevée en 1893 du côté suisse et en 1905 du côté italien.
La route monte à partir de Martigny jusqu’à 2469 mètres et longe la dranse qui, elle, arrose le val d’Entremont. Le col frontière se situe entre le Mont-Mort et la Chenalette qui appartient respectivement au massif du Mont-Blanc et du Grand-Combin. De l’autre côté, versant sud, la route serpente dans la vallée du Buthier et relie entre elles les localités de Saint-Rhémy, de Saint-Oyen, des Etroubles, avant de rejoindre la ville d’Aoste qui a donné son nom à un vallée.
Une station météorologique, installée au sommet du passage, fonctionne depuis 1817. C’est la plus ancienne de Suisse. Voilà donc bientôt 190 ans que les savants possèdent des relevés et des diagrammessur les températures, le régime des vents et des pluies (ou neige), l’ensoleillement, les divers degrés d’humidité qui règnent sur ces hauteurs.
De là sont tirées ces quelques records : la température minimum de -- 30 degrés en 1929 et maximum de 20.2 en 1947 ; la neige : minimum de 7,09 mètres en 1949 et maximum 24,74 mètre en 1914 ; les jours de neige : 59 en 1921 et 165 en 1984 ; les jours de pluie : 92 en 1946 et 208 en 1935 ; le maximum de jours de gel soit 250 en 1956 ; le maximum de jours de brouillard soit 234 en 1982 et la vitesse maximale du vent soit 268 km/h en 1990.
Vous comprendrez alors qu’entreprendre la montée jusqu’à l’Hospice peut parfois se transformer en une véritable aventure du fait de la sauvagerie du site et de son isolement avec, en prime, la férocité des éléments. Comment alors ne pas penser au si réputé chien St-Bernard, immortalisé dans l’imagerie populaire, en train de secourir un voyageur surpris par les caprices de la montagne, à l’aide d’un tonnelet d’eau de vie fixé à son cou… Dépendant encore actuellemnt des religieux de l’Hospice, l’élevage de ces colosses se prepétue à Martigny (Valais, Suisse), et ils ne reviennent sur le col que pour la bonne saison.
Au sommet et à l’endroit appelé la Fontaine couverte, là où coule un ruisselet, la ligne frontière sépare la Suisse de l’Italie. Deux anciennes pierres-bornes en font foi. L’une date de 1600 et l’autre de 1755. La première porte les armes de Savoie et l’autre les 7 étoiles de l’ancienne République du Valais, née en 1802. Le glaive et la crosse de l’évêque de Sion y figurent aussi.
Aujourd’hui, le poste de douane suisse, à la hauteur du lac (long de 320 mètres, large de 200 et profond de 12) reste ouvert dès que la route est dégagée et jusqu’au moment où tombent les premières neiges. La douane italienne se situe à une centaine de mètres de là et ferme ses portes dès l’automne venu. A l’hospice, visitez le musée et les chiens célèbres que sont les Saint-bernard.
L’importance du Musée du Grand-Saint-Bernard tient à deux facteurs, la qualité du contenu historique et la renommée que possède dans le monde le Col du Grand-Saint-Bernard.
1. Contenu historique
La qualité et le nombre des objets sont remarquables car la vie de la maison n'a pas connu d'interruption depuis 1050 jusqu'à nos jours; de même le musée a eu une existence continue de plus de deux siècles. Le musée a d'abord une importance locale, en particulier par les sciences naturelles relatives aux Alpes et au Valais.
Mais l'histoire dont témoigne le musée du Grand-Saint-Bernard dépasse largement notre région. C'est un document unique sur quelques aspects importants de la vie des hommes du passé: sur les voyages dans l'Europe au cours des siècles; sur la façon de vivre en haute montagne.
C'est un lieu stratégique d'événements qui ont fait l'histoire de l'Europe: on peut citer le passage de Napoléon, pour ne s'arrêter qu'au plus connu aujourd'hui.
Enfin, le musée du Grand-Saint-Bernard témoigne d'une oeuvre éminente de la chrétienté: un refuge de haute montagne, desservi par une communauté vouée au service de l'hospitalité.
2. Renommée
Le Grand-Saint-Bernard est une des images de marque de la Suisse à travers le monde. Les "chiens-sauveurs" en sont certainement les principales vedettes, spécialement dans l'esprit des enfants.
Le nombre de reportages de télévisions, radios, magazines étrangers qui se réalisent sur le Col durant l'été et parfois l'hiver témoignent de ce que l'intérêt ne va pas en diminuant. Et que de produits suisses se parent de l'emblème d’un chien du Saint-Bernard.
Le Col lui-même est un point d'attraction touristique, il suffit de s’y rendre durant les mois de juillet et d’août pour s’en convaincre.
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