vendredi 1 février 2013
DANS LE JOURNAL LE CONFEDERE
EDITO COUTAZ
Intervenant depuis plusieurs années au Grand Conseil, plusieurs députés avaient demandé un «Personal stop». Leurs efforts, s'ils ne furent pas couronnés de suite, reçurent enfin récompense; le Conseil d'Etat décidait voici quelques années de bloquer le personnel.
Bien sûr, confronté à quelques problèmes urgents, il y eut déblocage au cas par cas.
L'un de ceux-ci fut l'augmentation de l'effectif de la police cantonale de 50 unités.
Les corps judiciaires avaient utilisé tous les moyens à leur disposition pour influencer le Grand Conseil dans le sens d'une augmentation.
La raison?
La police judiciaire n'arrivait plus à faire son travail correctement. Il fallait d'urgence des inspecteurs de sûreté.
Sensible à ces arguments, et confiant dans les promesses de M. Steiner, le Grand Conseil décidait finalement de donner le feu vert.
Mais voilà, l'archaïsme des structures policières valaisannes est en train de vider cette augmentation d'effectif de sa raison d'être.
Et qui mène le bal? Le commandant Coutaz. Pour lui, un bon enquêteur de police doit d'abord avoir fait son école d'aspirant gendarme, puis, après avoir pendant deux ans timbré des affiches de bals et lotos dans un poste secondaire et deux autres années encore avoir éprouvé les qualités de la moto Guzzi lors d'un stage dans la police motorisée, il pourra si les supérieurs le veulent bien avoir un avenir dans la police de sûreté. Pendant ce temps des Valaisans émérite ayant fait leur classe dans les instituts de criminologie restent à l'extérieur du canton.
Mais où est le problème, me direz-vous? Il est dans le fait que des agents responsables, intelligents, compétents dérangent la hiérarchie policière en place et sont «exilés» volontairement.
La mise sur pied (voir annonces parues dans la presse) d'un cours d'aspirants, l'arrogance de M. Coutaz, commandant de la police cantonale, interprétant la décision du Grand Conseil d'augmenter les effectifs comme une victoire personnelle, l'inquiétude croissante du corps judiciaire, le ras-le-bol de la population qui voit les enquêtes judiciaires traîner les pieds, sont autant de signes qui démontrent que le commandant de la police cantonale doit être mis au pas comme il convient à un subordonné de l'autorité politique.
La volonté du Grand Conseil était claire, plusieurs députés sont intervenus pour dire qu'il y avait trop de policiers pour les contrôles routiers et pas assez pour aider la justice.
Des promesses ont été faites, elles doivent être tenues.
On le sait, le Conseil d'Etat a pris une première décision quant au remplacement du commandant Coutaz: le postulant pourra ne plus être officier.
Mais, si le commandant de la police cantonale persiste dans sa volonté d'obstruction — car là est le vrai problème MM. les députés Allet et Gard — il reste encore la mise à la retraite anticipée ou la mise au pas.
La poursuite efficace de la lutte contre la criminalité est plus importante que la présentation du triangle de panne.
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